Sucres alternatifs : avantages, inconvénients et impacts sur votre santé dentaire

Découvrez les édulcorants et les sucres alternatifs ou substituts du sucre, leurs effets sur les dents, leurs bénéfices et limites pour protéger votre santé bucco-dentaire.

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9/10/202512 min lire

Sucres alternatifs et santé bucco-dentaire hygiene-precision.com
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Alternatives au sucre et santé bucco-dentaire : ce qu’il faut savoir

Le sucre est depuis longtemps considéré comme l’un des principaux responsables des caries dentaires. Pourtant, dans notre alimentation moderne, sa présence est quasi omniprésente dans les boissons sucrées, les desserts, les produits transformés, voire dans les sauces ou les aliments “salés”. Face à ce constat, de nombreux substituts ou édulcorants (« alternatives au sucre ») ont été proposés. Mais que valent ces alternatives, notamment en ce qui concerne la santé bucco-dentaire ? Quels sont leurs avantages et leurs limites ?

Dans cet article, nous vous proposons un panorama documenté, des différents types de sucres alternatifs, en insistant sur leurs impacts positifs et négatifs sur vos dents et vos gencives.

Le sucre, principal ennemi de nos dents

Qu’est-ce qu’un “sucre libre” et pourquoi est-ce problématique ?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit les sucres libres comme tous les sucres ajoutés aux aliments ou boissons par les fabricants, les cuisiniers ou les consommateurs, plus les sucres naturellement présents dans le miel, les sirops et les jus de fruits. Organisation mondiale de la santé

Ces sucres libres sont particulièrement associés au développement des caries dentaires. Le mécanisme est bien documenté : des bactéries présentes dans la plaque dentaire (notamment Streptococcus mutans) métabolisent ces sucres pour produire des acides. Ces acides abaissent le pH local, provoquant la déminéralisation de l’émail dentaire : c’est l’étape initiale de la carie. Organisation mondiale de la santé

L’OMS recommande donc de limiter la consommation de sucres libres à moins de 10 % de l’apport énergétique total, avec une suggestion supplémentaire de descendre jusqu’à 5 % pour des bénéfices supplémentaires (réduction des caries, meilleure santé globale). FDI World Dental Federation

Le lien entre sucre et maladies bucco-dentaires

La carie dentaire est, à l’échelle mondiale, l’une des maladies non transmissibles les plus fréquentes. En l’absence de traitement, elle peut entraîner douleur, infection, perte de dents, et des complications fonctionnelles (problèmes de mastication, de parole). Organisation mondiale de la santé

De plus, le sucre n’agit pas seulement sur la carie. Une exposition fréquente ou prolongée peut favoriser des processus inflammatoires dans les tissus de soutien de la dent, les gencives et le parodonte, pouvant contribuer à des maladies parodontales. (Le document “Alternatives au sucre et santé orale” mentionne que le sucre “intervient également dans la maladie parodontale.”) L'Information Dentaire

Ainsi, l’idée de remplacer ou de réduire le sucre dans l’alimentation a un intérêt majeur non seulement pour la santé générale (poids, métabolisme, diabète) mais aussi spécifiquement pour la santé bucco-dentaire.

Quels “sucres alternatifs” ?

Quand on parle d’“alternatives au sucre”, cela recouvre plusieurs catégories :

  1. Les polyols (ou alcools de sucre) : xylitol, érythritol, sorbitol, mannitol, etc.

  2. Les édulcorants intenses ou non caloriques : aspartame, sucralose, stévia, etc.

  3. Des solutions alimentaires plus “naturelles” ou des substituts moins transformés (mais souvent discutables).

Les polyols (alcools de sucre)

Qu’est-ce qu’un polyol ?

Les polyols (ou “sucres alcoolisés”) sont dérivés de glucides (sucre) par réduction chimique — ils combinent des caractéristiques du sucre et de l’alcool. Ils ont un pouvoir sucrant variable (souvent un peu moins que le saccharose), mais un apport énergétique moindre (par exemple ~ 2 à 3 kcal/g au lieu de ~ 4 kcal/g pour le sucre classique). L'Information Dentaire
Parmi les plus connus : le xylitol, l’érythritol, le sorbitol, le mannitol.

Certains polyols sont d’origine “naturelle” (présents dans des fruits ou légumes), mais leur version “commerciale” est souvent obtenue par traitement industriel ou fermentation. Le document source souligne que, malgré leur origine naturelle, ce sont des produits transformés. L'Information Dentaire

Avantages des polyols pour la santé bucco-dentaire

  1. Non fermentescibles par les bactéries buccales
    Contrairement aux sucres classiques, les polyols ne sont pas (ou très peu) fermentés par les bactéries de la plaque dentaire, ce qui réduit la production d’acides et donc le risque de déminéralisation. International Sweeteners Association

  2. Effets bénéfiques spécifiques (xylitol, érythritol)

    • Le xylitol possède une renommée particulière en dentisterie : il pourrait inhiber la croissance de certaines bactéries cariogènes. Le document cite que le xylitol et l’érythritol “inhiberaient la croissance de pathogènes parodontaux.” L'Information Dentaire

    • L’érythritol est particulièrement intéressant car il est en grande partie absorbé dans l’intestin grêle et non fermenté dans le côlon, ce qui minimise les troubles intestinaux (effet laxatif) associés à d’autres polyols. L'Information Dentaire

  3. Bonne option de transition
    Le document suggère que les polyols peuvent être utiles en quantité modérée, dans une phase de transition pour aider à réduire la consommation de sucre chez les personnes “accros” au goût sucré ou chez les sujets à risque de caries multiples. L'Information Dentaire

Limites et inconvénients des polyols

  1. Troubles digestifs
    Lorsqu’ils sont consommés en excès, certains polyols (notamment le sorbitol, le mannitol) peuvent provoquer des effets laxatifs, des ballonnements, des flatulences, voire des troubles digestifs. Le document rappelle que l’érythritol est mieux toléré que d'autres polyols, mais que chaque personne peut réagir différemment. L'Information Dentaire

  2. Moins sucrants / goût différent
    L’érythritol a un pouvoir sucrant inférieur à celui du xylitol et un goût parfois jugé moins agréable. L'Information Dentaire Cela peut limiter son acceptabilité ou son efficacité en tant que substitut parfait.

  3. Pas de “désintoxication” du goût sucré
    Si un produit est édulcoré avec un polyol, cela maintient le goût sucré dans l’alimentation. Le document souligne que cela pourrait freiner la réduction durable de la consommation de sucre, car le “goût sucré” reste entretenu. L'Information Dentaire

  4. Peu d’effet sur le parodonte
    L’effet bénéfique sur les maladies parodontales paraît “anecdotique” selon le document source. Les polyols ne semblent pas avoir de rôle majeur sur la santé du parodonte (gencives et tissus de support) dans les études disponibles jusqu’à aujourd’hui. L'Information Dentaire

  5. Nécessité d’études à long terme
    Le document mentionne la nécessité d’études longitudinales pour évaluer l’impact à long terme des polyols sur la prévalence des caries et sur la santé parodontale. L'Information Dentaire

Les édulcorants intenses ou “édulcorants non caloriques”

Qu’est-ce qu’un édulcorant intense ?

Un édulcorant intense (ou “édulcorant non caloriques”) est une molécule sucrante, très puissante, utilisée en très faible quantité (parce que son pouvoir sucrant est beaucoup plus élevé que celui du sucre). Quelques exemples : aspartame, sucralose, stévia (rebaudioside A), acéssulfame-K, etc.

Avantages pour la santé bucco-dentaire

  1. Non cariogènes
    De nombreuses études considèrent que ces édulcorants sont non cariogènes, c’est-à-dire qu’ils ne favorisent pas la formation de caries, puisqu’ils ne peuvent pas être fermentés par les bactéries buccales. International Sweeteners Association
    Par exemple, une méta-analyse et revue systématique indiquent que l’aspartame est “non cariogène” : il ne contribue pas à la production d’acide comme le saccharose, et ne favorise pas l’atteinte de pH trop acide dans la bouche. International Sweeteners Association

  2. Contribution à la minéralisation dentaire
    Selon l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) et des revues scientifiques, il y a des preuves suffisantes pour soutenir l’allégation selon laquelle les édulcorants peu caloriques, s’ils sont utilisés en remplacement du sucre, contribuent à maintenir la minéralisation dentaire en réduisant la déminéralisation. International Sweeteners Association

  3. Adoption dans les produits “dentaires”
    Les édulcorants sont utilisés dans certains dentifrices, bains de bouche, chewing-gums sans sucre, pour donner un goût agréable sans risque cariogène. International Sweeteners Association
    Par exemple, mâcher un chewing-gum sans sucre (contenant des édulcorants) pendant 20 minutes après un repas stimule la salive, neutralise les acides et aide à prévenir la carie. UFSBD

Limites et précautions

  1. Pas d’effet antimicrobien actif
    Même s’ils sont non cariogènes, les édulcorants intenses ne sont pas forcément antibactériens ou protecteurs : leur avantage principal est d’éviter le sucre, mais ils ne luttent pas directement contre les bactéries. L’effet protecteur est surtout indirect, via la réduction du substrat (sucre). International Sweeteners Association

  2. Études à long terme encore limitées
    Bien que beaucoup de recherches montrent des résultats favorables, les études à long terme, notamment sur le microbiome buccal, sont peu nombreuses. Par exemple, pour l’aspartame, les preuves sur ses effets sur le microbiome buccal sont limitées (quelques résultats précliniques ou in vitro). International Sweeteners Association

  3. Possible décomposition ou produits secondaires
    Certains édulcorants peuvent, dans certaines conditions (chaleur, pH, interactions chimiques), se décomposer ou produire des sous-produits. Si cela se produit dans la cavité buccale, les effets doivent être évalués. Cela dit, dans les conditions normales d’utilisation alimentaire, ces risques sont faibles selon les autorités de sécurité alimentaire.

  4. Goût “artificiel” ou arrière-goût
    Certains édulcorants (sucralose, acésulfame-K, etc.) peuvent laisser un arrière-goût ou une sensation non naturelle, ce qui peut limiter leur acceptation par les consommateurs.

  5. Ne remplace pas l’hygiène bucco-dentaire
    Remplacer le sucre par un édulcorant ne suffit pas. Il reste essentiel de se brosser les dents, d’utiliser un jet interdentaire de préférence et de consulter un dentiste régulièrement.

Comparaison des différentes options : tableau récapitulatif

Impact des alternatives au sucre sur la santé bucco-dentaire : ce que la science dit

Études cliniques et revues systématiques

Le document “Alternatives au sucre et santé orale” indique que, parmi 1 223 articles initialement repérés, 267 études cliniques publiées entre 1967 et 2024 dans 95 journaux ont été retenues pour l’analyse. L'Information Dentaire Cette masse d’études montre que le sujet a attiré de plus en plus d’intérêt à partir des années 1990. L'Information Dentaire

Le consensus principal qui ressort est que les polyols, notamment le xylitol et l’érythritol, sont des substituts prometteurs du sucre classique pour prévenir la carie, à condition d’une utilisation modérée. L'Information Dentaire Mais l’effet sur le parodonte reste moins documenté ou significatif.

Du côté des édulcorants intenses, l’aspartame est un exemple où des méta-analyses indiquent une action non cariogène, avec une acidogénicité comparable à l’eau. L’International Sweeteners Association note que les édulcorants à faible teneur en calories (usage modéré) sont jugés sûrs pour les dents et peuvent réduire la formation de caries. International Sweeteners Association

La Fédération dentaire internationale (FDI) soutient l’utilisation d’édulcorants non cariogènes pour remplacer les sucres, dans le but de réduire le risque de caries dentaires. International Sweeteners Association

Limites des connaissances actuelles

  • Peu d’études longitudinales à long terme sur l’impact des alternatives (polyols ou édulcorants intenses) sur la progression de la carie ou la santé parodontale. Le document original appelle explicitement à des recherches de ce type. L'Information Dentaire

  • Peu d’études sur l’effet de ces substituts sur le microbiote buccal (communautés bactériennes dans la bouche). Le rôle des édulcorants dans la composition du microbiome oral reste à préciser. International Sweeteners Association

  • Effets interindividuels : la tolérance digestive, l’acceptation sensorielle ou le comportement en consommation peuvent varier fortement selon les personnes.

  • Le simple remplacement du sucre n’est pas une panacée : les autres composantes de l’hygiène de vie (fréquence d’alimentation, hygiène bucco-dentaire, salive, fluor ou ozone) jouent un rôle crucial.

Autres mécanismes pertinents : salive, pH, reminéralisation

  • Stimulation salivaire : Mâcher un chewing-gum sans sucre (avec édulcorants) après les repas favorise la production de salive, ce qui aide à neutraliser les acides. UFSBD

  • Minéralisation dentaire : En limitant l’attaque acide, les alternatives au sucre (utilisées à la place du sucre) permettent à la salive de favoriser le retour des minéraux (calcium, phosphate) dans l’émail. International Sweeteners Association

  • pH buccal : Comparativement au saccharose, les édulcorants comme l’aspartame induisent une acidité moindre dans la plaque dentaire, ce qui est moins agressif pour l’émail. International Sweeteners Association

Conseils pratiques pour utiliser les alternatives au sucre de façon intelligente

1. Utiliser les alternatives en remplacement, pas en excès

Le bénéfice se fait surtout si on remplace une quantité de sucre par une alternative non cariogène, et non en ajoutant l’alternative en plus du sucre habituel.

2. Rester modéré

Même si les alternatives sont plus “sûres” pour les dents, une consommation excessive (notamment de polyols) peut entraîner des effets secondaires digestifs. Il faut donc doser.

3. Choisir le bon substitut selon la tolérance individuelle

Si certaines personnes tolèrent bien l’érythritol mais pas le sorbitol, il faut adapter selon son propre confort digestif.

4. Accompagner par des pratiques d’hygiène bucco-dentaire

Remplacer le sucre ne dispense pas du brossage sonique des dents deux fois par jour avec un dentifrice ozoné ou fluoré, du nettoyage interdentaire, idéalement avec un jet dentaire à l'ozone, et de visites régulières chez le dentiste.

5. Utiliser des produits “édulcorés sans sucre” bien certifiés

Pour les chewing-gums sans sucre (contenant des édulcorants), l’UFSBD (Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire) recommande d’opter pour des produits labellisés, qui garantissent efficacité et sécurité. UFSBD

6. Ne pas oublier l’alimentation globale

L’alternative au sucre n’est qu’une pièce du puzzle. Une alimentation équilibrée riche en fruits, légumes, produits laitiers et faible en aliments ultra-transformés soutient aussi la santé bucco-dentaire. Luminance Dentaire

En résumé : points clés à retenir

  • Le sucre (sous forme de sucres libres) est un facteur central dans la formation des caries et contribue aussi aux maladies parodontales.

  • Remplacer le sucre par des alternatives non cariogènes (polyols, édulcorants intenses) est une stratégie intéressante pour protéger les dents.

  • Les polyols (xylitol, érythritol, etc.) offrent l’avantage de ne pas être fermentés par les bactéries, mais peuvent provoquer des effets digestifs en excès, et leur acceptabilité gustative varie.

  • Les édulcorants intenses (aspartame, sucralose, stévia) sont considérés comme non cariogènes et peuvent contribuer à la minéralisation dentaire s’ils remplacent le sucre, mais ils ne sont pas antimicrobiens.

  • Les études disponibles sont encourageantes, mais des recherches supplémentaires à long terme, notamment sur le microbiote buccal et la santé parodontale, sont nécessaires.

  • Enfin, l’adoption de ces alternatives doit s’accompagner d’une bonne hygiène bucco-dentaire et d’une alimentation équilibrée — elles ne sont pas une solution miracle à elles seules.

FAQ – Alternatives au sucre et santé bucco-dentaire

1. Les édulcorants et substituts du sucre sont-ils bons pour les dents ?

Oui, la plupart des édulcorants (comme le xylitol, l’érythritol ou la stévia) ne sont pas fermentés par les bactéries de la bouche.
Contrairement au sucre classique (saccharose), ils ne provoquent pas d’acidification du milieu buccal, donc ils ne favorisent pas les caries.
👉 Réf. : Hayes C. The effect of non-cariogenic sweeteners on dental caries. J Dent Educ. 2001.

2. Le xylitol protège-t-il vraiment les dents ?

Oui, plusieurs études montrent que le xylitol réduit la croissance de Streptococcus mutans, la bactérie la plus impliquée dans la carie.
Il est souvent utilisé dans les chewing-gums sans sucre.
👉 Réf. : Mäkinen KK. Sugar alcohols, caries incidence, and remineralization of caries lesions: a literature review. Int J Dent. 2010.

3. L’érythritol est-il meilleur que le xylitol ?

L’érythritol semble mieux toléré par le système digestif (moins de ballonnements).
Il a aussi montré une activité anti-plaque et anti-cariogène dans certaines études, parfois plus efficace que le xylitol.
👉 Réf. : Runnel R. et al. Dental effects of erythritol. Caries Res. 2013.

4. Les édulcorants artificiels (aspartame, sucralose) ont-ils un effet sur les dents ?

Ces édulcorants sont non cariogènes : ils n’endommagent pas les dents.
Cependant, ils n’ont aucun effet protecteur particulier (contrairement au xylitol ou à l’érythritol).
👉 Réf. : Touger-Decker R, van Loveren C. Sugars and dental caries. Am J Clin Nutr. 2003.

5. Les “substituts naturels” comme le miel ou le sirop d’agave sont-ils meilleurs ?

Pas vraiment.
Même s’ils sont perçus comme “naturels”, ces produits contiennent encore des sucres fermentescibles → ils peuvent favoriser les caries s’ils sont consommés souvent.
👉 Réf. : Moynihan P, Kelly S. Effect on caries of restricting sugars intake. J Dent Res. 2014.

6. Les alternatives au sucre remplacent-elles le brossage des dents ?

Absolument pas 🚫
Même si elles réduisent le risque de caries, elles ne remplacent pas l’hygiène bucco-dentaire :

7. Y a-t-il des effets secondaires avec ces substituts ?

  • Polyols (xylitol, sorbitol, maltitol…) : peuvent causer des ballonnements ou un effet laxatif si consommés en grande quantité.

  • Érythritol : mieux toléré par l’intestin.

  • Édulcorants intenses (aspartame, sucralose, stévia) : en général bien tolérés aux doses autorisées.

8. Les édulcorants sont-ils sûrs pour la santé en général ?

Oui, aux doses autorisées par l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments).
Les recherches n’ont pas montré d’effets graves à long terme aux quantités utilisées dans l’alimentation courante.
👉 Réf. : EFSA, Scientific opinions on sweeteners (2017-2020).

9. Dois-je remplacer tout le sucre par des édulcorants ?

Pas nécessairement.
Le plus important est de réduire la consommation de sucre ajouté.
Les alternatives peuvent aider, mais elles ne doivent pas servir de “prétexte” pour consommer plus de produits sucrés.

10. Quelle est la meilleure option pour mes dents ?

  • Top : xylitol et érythritol (effet protecteur).

  • Bien : édulcorants intenses (ne causent pas de caries, mais pas protecteurs).

  • À limiter : “substituts naturels” type miel, sirops → toujours cariogènes.

👉 Résumé pratique :

  • Les édulcorants ne remplacent pas le brossage.

  • Le xylitol et l’érythritol sont les plus intéressants pour la santé dentaire.

  • Les autres édulcorants sont neutres (pas de caries, pas de protection).

  • Les sirops “naturels” restent du sucre → à limiter.

Exemple de routine quotidienne pour une hygiène bucco-dentaire impeccable

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