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Hygiène dentaire : pourquoi les Français négligent leurs dents et gencives et comment l’ozone peut aider
49% des Français négligent le détartrage. Découvrez l’importance du brossage, du jet interdentaire à l’ozone et des brosses soniques pour protéger vos dents et gencives et avoir une bonne hygiène dentaire.
hygiene-precision.com
9/10/202510 min lire


Pourquoi tant de Français négligent leur santé bucco-dentaire et comment y remédier avec les technologies à l’ozone
Les chiffres rendus publics par l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire (UFSBD) dressent un constat alarmant :
49 % des Français n’ont pas réalisé de détartrage depuis plus d’un an
75 % des Français pensent que la brosse à dents suffit à éliminer la plaque dentaire
La brosse à dents ne nettoie que 60 % de la surface des dents
87 % des Français négligent leurs espaces interdentaires
26 % des Français ne se brossent pas les dents deux fois par jour
Ces données montrent une réelle lacune en matière de prévention bucco-dentaire. Lacune que l’on peut en partie combler grâce à une sensibilisation renforcée et à l’adoption d’outils adaptés, comme les brosses soniques ou les solutions à base d’ozone.
Dans cet article, nous allons décrypter ces chiffres, rappeler l’importance des gestes de prévention, et proposer des pistes modernes pour améliorer votre hygiène au quotidien.
Comprendre les chiffres de l’UFSBD : frein psychologique ou absence d’information ?
49 % n’ont pas fait de détartrage en un an : un signal d’alarme
Selon l’UFSBD, près de la moitié des Français n’ont pas bénéficié d’un détartrage professionnel depuis plus d’un an. Ce chiffre est extrêmement préoccupant, car le détartrage (ou surfaçage et nettoyage professionnel) est un acte fondamental de prévention des maladies gingivales et parodontales.
Dans le rapport « Santé bucco-dentaire des adultes : Évolutions », on observe que, même si une part importante de la population consulte au moins une fois par an chez le dentiste, un nombre non négligeable repousse ce soin pratique de maintien. Santé Publique France, Ministère des Solidarités, UFSBD
Un tel retard dans les soins de prévention peut favoriser l’accumulation du tartre, l’irritation gingivale, et le développement progressif de poches parodontales. En outre, dans le rapport du ministère de la Santé, on rappelle que la prise en charge de la prévention dentaire, notamment deux détartrages par an, est partiellement assurée par l’assurance maladie. Ministère des Solidarités
Brossage seul vs réalité : pourquoi 75 % se trompent
L’UFSBD indique que 75 % des Français pensent que leur brosse à dents suffit à éliminer la plaque dentaire. Or, cette croyance est erronée. En pratique, la brosse à dents, même électrique, n’atteint qu’une partie des surfaces dentaires : elle nettoie principalement les faces visibles et accessibles, mais les zones entre les dents et les zones de contact latéral échappent à son action.
Selon des analyses, on estime que la brosse à dents “classique” ne nettoie que 60 % des surfaces dentaires. Il est donc essentiel de compléter ce geste par des moyens de nettoyage interdentaires (fil dentaire, brossettes, jet dentaire).
En effet, l’UFSBD insiste sur le fait que la brosse à dents doit être complétée par un nettoyage interdentaire systématique.
87 % négligent l’interdentaire et 26 % ne se brossent pas deux fois par jour
La négligence des espaces interdentaires est très répandue : 87 % des Français ne les traitent pas correctement selon l’UFSBD. Cela signifie que la majorité ignore ou sous-utilise le fil dentaire, les brossettes interdentaires ou les jets dentaires. Pourtant, ce sont précisément ces zones qui favorisent la prolifération bactérienne silencieuse.
Enfin, 26 % des Français avouent ne pas se brosser les dents deux fois par jour. Ce dernier chiffre paraît en contradiction avec d’autres enquêtes : par exemple, un sondage Doctolib / UFSBD indique que 72 % des Français déclaraient se brosser les dents au moins deux fois par jour. Dentaire365
Cette différence peut s’expliquer par les méthodes d’enquête ou d'auto-déclaration, mais l’idée reste : il existe un socle de population importante qui ne respecte pas la fréquence minimale recommandée de deux brossages par jour (pendant 2 minutes chacun).
Pourquoi ces pratiques sont dangereuses : comprendre les enjeux de la santé bucco-dentaire
De la plaque au tartre, de la gingivite à la parodontite
La plaque dentaire est un biofilm bactérien qui se forme continuellement. Si elle n’est pas éliminée, elle se minéralise et devient tartre, qui favorise la progression de l’inflammation gingivale. La gingivite (gencives rouges, saignantes) est le stade initial qui est encore réversible. Mais sans traitement, cela peut évoluer vers une parodontite : destruction des tissus de soutien de la dent (os, ligament), mobilité, voire perte de la dent.
Dans le Baromètre de la santé bucco-dentaire UFSBD-Haleon, l’on lit que les maladies parodontales concernent aujourd’hui 19,4 millions de personnes en France. UFSBD
Des études montrent également que de nombreux Français présentent des gencives qui saignent. Selon Dentaire365, 61 % des sondés déclarent avoir les gencives qui saignent de temps en temps, et 14 % à chaque brossage. Ce phénomène est plus fréquent parmi ceux qui n’ont pas eu de détartrage récent. Dentaire365
Le rôle du détartrage professionnel
Le détartrage effectué par un praticien permet de retirer le tartre accumulé, notamment à la face sous-gingivale, là où la brosse ne peut pas accéder. Il limite le réservoir bactérien, diminue l’inflammation, aide à prévenir les poches parodontales — et contribue à la santé globale (on sait aujourd’hui que la santé bucco-dentaire est liée à des pathologies générales comme les maladies cardiovasculaires, le diabète, etc.).
Ainsi, celui qui néglige le détartrage court un risque réel de progression silencieuse vers une maladie parodontale.
L’insuffisance d’un brossage seul : les angles morts
Même une brosse à dents « parfaite » ne peut pas accéder aux points de contact interdentaires, aux petites concavités cervicales, ou aux zones interstitieuses. D’où l’importance d’un nettoyage complémentaire systématique.
Les jets dentaires, ou irrigateurs oraux, offrent l’avantage de projeter de l’eau (ou une solution désinfectante) sous pression douce dans les espaces interdentaires, en délogeant les débris alimentaires et en perturbant le biofilm bactérien. Certains modèles peuvent atteindre la base des poches parodontales, ce que le fil dentaire ou les brossettes ne peuvent pas toujours faire. Toothbody, Holistic Dental Center New Jersey, Naturemedicals
Mais attention : tous les jets ne se valent pas. Une pression trop forte peut irriter les tissus gingivaux. C’est là que les technologies à l’ozone peuvent jouer un rôle différenciant, en apportant une action antimicrobienne douce et sans abrasion excessive.
L’ozone au service de l’hygiène bucco-dentaire : promesses, limites et usages pratiques
Alors que l’ozone (O₃) est souvent évoqué dans le domaine de la purification de l’air, son usage en dentisterie gagne progressivement en attention, pour ses propriétés antimicrobiennes, oxygénantes, et régénératrices.
Pourquoi l’ozone ? Mécanisme et bénéfices
L’ozone a la capacité d’oxyder et de détruire les parois des micro-organismes (bactéries, virus, champignons) tout en étant rapidement converti en oxygène inoffensif. En milieu buccal, cela peut donner un effet hygiénique local sans recourir aux antiseptiques chimiques agressifs comme les bains de bouche.
Selon Colgate, l’ozone appliqué sur les tissus gingivaux ou en eau ozonée peut contribuer à désinfecter les zones infectées, y compris les poches parodontales, et limiter la charge bactérienne locale. Colgate
Des cliniques dentaires mettent en avant des résultats encourageants : l’utilisation d’eau ozonée dans un irrigateur dentaire peut améliorer les indices de plaque et de santé gingivale plus que l’eau simple. Holistic Dentists in Littleton, Naturemedicals
Dentifrices à l’ozone : mythe ou avenir ?
L’idée d’un dentifrice enrichi en ozone et en hydroxyapatite n’est pas encore répandue dans les laboratoires classiques, probablement en raison des défis techniques de formulation (stabilité, conservation de l’ozone actif). Toutefois, certains fabricants comme Aquolab proposent déjà des versions d’« ozone dental cleaning » pour stimuler la reminéralisation et pour assainir les tissus superficiels sans abrasifs agressifs. Total Health Dental Care
Ces formulations sont une alternative intéressante aux dentifrices classiques.
Jets dentaires doux à l’ozone : l’approche la plus prometteuse
Parmi les technologies émergentes, les jets dentaires à base d’eau ozonée douce (ou irrigateurs ozone) méritent un intérêt particulier. Ils combinent la pression mécanique douce de l’eau et l’action antimicrobienne de l’ozone :
Ils permettent de nettoyer les espaces interdentaires, les zones sous-gingivales, et les poches. Toothbody, Naturemedicals
L’ozone fabriqué et injecté dans l’eau exerce un effet désinfectant, limitant la recolonisation bactérienne. Holistic Dentists in Littleton, Omicsonline
Ces jets doux respectent les tissus gingivaux si leur pression est modérée, contrairement à un usage trop agressif de brossettes ou de fils mal manipulés.
Les appareils modernes intègrent souvent un générateur d’ozone intégré, permettant de produire l’eau ozonée « à la demande » et d’éviter la dégradation de l’ozone avant usage. usefulozone
Ainsi, les jets dentaires à l’ozone représentent une option prometteuse, combinant confort, efficacité bactéricide et douceur pour les gencives.
Quel protocole d’hygiène accompagner de ces technologies ?
Voici un protocole d’hygiène bucco-dentaire intégrant les meilleures pratiques classiques et les technologies à l’ozone :
Le brossage : sonique de préférence
Pourquoi une brosse sonique ?
Les brosses à dents soniques vibrent à haute fréquence, ce qui permet non seulement un nettoyage par contact mécanique, mais aussi un effet « cavitation » (micro−vibrations dans la salive où les bulles éliminent davantage de plaque). Plusieurs études montrent une performance supérieure à la brosse manuelle ou rotative pour réduire la plaque et l’inflammation gingivale.
Bonnes pratiques de brossage
Deux fois par jour, pendant 2 minutes chacune.
Utiliser une tête adaptée (petite, poils souples), et changer cette tête tous les 3 mois ou dès que les poils sont usés.
Incliner la brosse à 45° vers le sillon gingival, effectuer des mouvements doux, sans appui excessif.
Ne pas négliger la qualité du dentifrice. Aquolab à développé Ozonic, un dentifrice professionnel à l'ozone et à l'hydroxyapatite (constituant naturel des dents), pour une parfaite désinfection et reminéralisation des dents.
Le nettoyage interdentaire à l’ozone en jet
Après le brossage, utiliser un jet dentaire à l'ozone doux (pression adaptée, de préférence faible au début).
Diriger le jet le long de la gencive, puis entre les dents, zone par zone, en veillant à ne pas oublier de tissus gingivaux.
Choisir des embouts fins, adaptés aux zones postérieures.
Le but : déloger les débris alimentaires et perturber le biofilm bactérien local, avec un effet antimicrobien induit par l’ozone.
Avec cette étape, on réduit grandement le besoin de brossettes ou de fils, qui peuvent, s’ils sont mal utilisés, irriter ou blesser les tissus gingivaux.
Contrôle professionnel : détartrage et suivi
Se rendre chez le dentiste ou l’hygiéniste au minimum une fois par an pour détartrage, voire deux fois selon le risque parodontal.
Lors de ces rendez-vous, une évaluation des poches gingivales, du saignement au sondage et de la stabilité osseuse doit être réalisée.
Le professionnel peut également recommander un protocole d’ozone in situ (application directe d’ozone sur les tissus gingivaux ou dans les poches) selon les cas, une pratique déjà utilisée dans certains cabinets. Colgate
Limites, mises en garde et perspectives
Ne pas substituer l’ozone aux fondamentaux
Même les technologies les plus innovantes ne remplacent pas les gestes de base : un brossage régulier, la régularité des contrôles professionnels et une alimentation adaptée restent essentiels.
Conclusion : responsabiliser chacun pour une meilleure santé bucco-dentaire
Les chiffres de l’UFSBD sont un signal d’alarme : de nombreux Français négligent des gestes simples mais essentiels. Le détartrage professionnel, le brossage biquotidien, et le nettoyage interdentaire systématique forment les piliers d’une hygiène efficace.
L’ozone, combiné à des brossages soniques quotidiens, représente un atout idéal pour renforcer l’action antimicrobienne sans agression mécanique excessive. Mais il ne doit pas remplacer les fondamentaux : ce doit être un outil complémentaire dans une démarche globale de prévention.
FAQ sur l’hygiène bucco-dentaire et l’ozone
1. Pourquoi un détartrage annuel est-il indispensable ?
Le détartrage permet de retirer le tartre qui ne peut pas être éliminé par le brossage seul. Il prévient la gingivite, les maladies parodontales et réduit le risque de perte de dents.
2. La brosse à dents suffit-elle pour nettoyer toutes les dents ?
Non. Une brosse à dents, même électrique, ne nettoie qu’environ 60 % de la surface dentaire. Les espaces interdentaires nécessitent un nettoyage complémentaire avec un jet dentaire doux et désinfectant comme ceux à l'ozone par exemple.
3. Qu’est-ce que l’ozone apporte à l’hygiène dentaire ?
L’ozone a des propriétés antimicrobiennes naturelles. Utilisé dans des jets dentaires ou des dentifrices spécifiques, il aide à réduire la charge bactérienne et protège les gencives sans produits chimiques agressifs.
4. Le jet dentaire à l’ozone est-il mieux que le fil dentaire et les brossettes interdentaires ?
Oui, dans de nombreux cas. Le jet dentaire à l’ozone nettoie en douceur les espaces interdentaires tout en respectant les gencives. Contrairement au fil ou aux brossettes, il limite les risques de blessures en cas de mauvaise utilisation surtout au niveau des poches parodontales.
5. Faut-il privilégier une brosse à dents sonique ?
Oui. Les brosses soniques vibrent à haute fréquence, créant des micro-bulles qui améliorent l’élimination de la plaque, même dans les zones difficiles d’accès. Elles sont particulièrement efficaces contre l’inflammation gingivale.
6. Quelle est la bonne routine d’hygiène bucco-dentaire ?
Se brosser les dents 2 fois par jour pendant 2 minutes avec un dentifrice ozoné ou fluoré.
Compléter avec un jet interdentaire doux à l’ozone.
Faire un détartrage professionnel 1 à 2 fois par an.
Consulter son dentiste régulièrement pour un suivi personnalisé.
7. Les technologies à l’ozone sont-elles sûres ?
Oui, si elles sont bien utilisées. L’eau ozonée est sûre et respectueuse des tissus buccaux. les jets dentaires à l'ozone fabriqués par Aquolab sont fiables, conçus et fabriqués en Italie. Ils répondent aux normes CE et son accompagnés d'un protocole clinique garantissant l'efficacité des soins.
Exemple de routine quotidienne pour une hygiène bucco-dentaire impeccable
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