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La parodontite augmente-t-elle le risque d’AVC ? Causes, soins et prévention
Inflammation des gencives et AVC sont liés ! Comprenez pourquoi la parodontite augmente le risque d’AVC et comment l’ozone peut aider à la prévention de la parodontite.
hygiene-precision.com
9/9/202516 min lire


La parodontite aggrave-t-elle les risques d’AVC ?
L’idée qu’une maladie bucco-dentaire, la parodontite, pourrait avoir des conséquences au-delà de la cavité buccale peut paraître surprenante. Pourtant, de plus en plus d’études suggèrent un lien entre la parodontite et les maladies cardiovasculaires et cérébrovasculaires, dont l’accident vasculaire cérébral (AVC). Cet article propose un panorama détaillé, causes, mécanismes, études scientifiques, soins et innovations, pour répondre à la question : la parodontite augmente-t-elle le risque d’AVC ?
Qu’est-ce que la parodontite ?
Définition et physiopathologie
La parodontite, aussi appelée maladie parodontale ou maladie parodontale chronique, est une infection inflammatoire des tissus de soutien de la dent : gencive, ligament alvéolo-dentaire, cément radiculaire et os alvéolaire. Elle succède généralement à une gingivite non traitée. Wikipédia, MDPI, PMC
D’un point de vue physiopathologique :
Les bactéries présentes dans la plaque dentaire forment un biofilm sur la surface des dents, à la jonction gencive-dent.
Si cette plaque n’est pas éliminée, elle s’étend dans les tissus sous-gingivaux et déclenche une réponse immunitaire locale, provoquant inflammation, destruction du tissu conjonctif et résorption osseuse.
On observe la formation de poches parodontales (espace pathologique entre la gencive et la dent), perte d’attache, mobilité dentaire, récession gingivale, et à un stade avancé, la perte de dents.
La parodontite est classée en stades (I à IV selon la gravité) et en grades (A à C selon la vitesse de progression) selon la classification moderne de la parodontie. Wikipédia, MDPI
Signes cliniques et diagnostic
Les signes les plus fréquents (mais non systématiques) sont :
Gencives rouges, enflées, saignantes au brossage
Mauvaise haleine persistante
Sensibilité ou douleur lors de la mastication
Récession gingivale (dents paraissant « plus longues »)
Mobilité dentaire
Formation de poches parodontales mesurées au sondage
Radiographies montrant une perte osseuse autour des dents
Le diagnostic repose sur l’examen clinique (profondeur de sondage, saignement au sondage), l’observation de la perte d’attache et l’imagerie (radiographies) pour quantifier la perte osseuse.
Qu’est-ce qu’un AVC (accident vasculaire cérébral) ?
Définition et types d’AVC
Un AVC est une interruption brutale de la circulation sanguine dans le cerveau, entraînant une privation d’oxygène et de nutriments pour certaines zones cérébrales, ce qui provoque la mort cellulaire. On distingue deux grands types :
AVC ischémique (le plus fréquent) : obstruction d’un vaisseau sanguin cérébral par un caillot (ou une thrombose/embolie).
AVC hémorragique : rupture d’un vaisseau sanguin cérébral causant une hémorragie.
Les mécanismes et les facteurs de risque diffèrent selon le type d’AVC, mais dans les deux cas, les conséquences neurologiques peuvent être sévères (paralysie, troubles du langage, décès, etc.).
Facteurs de risque classiques
Les principaux facteurs de risque de l’AVC incluent :
Hypertension artérielle
Dyslipidémie (cholestérol élevé)
Obésité, sédentarité
Fibrillation auriculaire
Antécédent cardiovasculaire ou vasculaire
âge, sexe, prédispositions génétiques
L’inflammation systémique et l’athérosclérose des vaisseaux (y compris les carotides) jouent un rôle central dans le développement de la maladie vasculaire cérébrale.
Les causes et facteurs de la parodontite
Agents microbiens et déséquilibre du biofilm
La parodontite est essentiellement une maladie polymicrobienne. Parmi les bactéries les plus impliquées figure Porphyromonas gingivalis, un pathogène anaérobie Gram négatif reconnu pour sa capacité à perturber l’équilibre immunitaire local et déclencher l’inflammation. Wikipédia
La virulence bactérienne repose sur la production de lipopolysaccharides (LPS), enzymes protéolytiques (collagénases, protéases) et autres toxines qui agressent les tissus parodontaux et activent la réponse immunitaire locale.
Facteurs de risque modifiables et non modifiables
Parmi les facteurs qui favorisent la survenue ou la progression de la parodontite :
Mauvaise hygiène bucco-dentaire : accumulation de plaque et tartre favorisant l’inflammation persistante
Tabagisme : altère la vascularisation gingivale, diminue la réponse immunitaire locale
Diabète mal contrôlé : augmente l’inflammation systémique et diminue la résistance aux infections
Prédispositions génétiques : certaines personnes ont une réponse inflammatoire plus intense
Stress, nutrition, carences
Certains médicaments (qui réduisent le flux salivaire ou modifient la réponse immunitaire)
Facteurs locaux : malposition des dents, restauration dentaire mal ajustée, prosthèses mal adaptées
Ainsi, la parodontite est une interaction entre agressions microbiologiques et susceptibilité de l’hôte, modulée par des facteurs environnementaux.
Parodontite et AVC : quelles preuves et quels mécanismes ?
Preuves épidémiologiques associatives
Plusieurs études, méta-analyses et revues systématiques ont examiné l’association entre parodontite et accident vasculaire cérébral (AVC).
Une revue systématique a trouvé une association positive : le risque de stroke chez les patients atteints de parodontite était de 2,31 (IC 95 % = 1,39–3,84) dans les études cas-témoins. PMC
Une méta-analyse a rapporté une augmentation du risque d’AVC ischémique, le ratio de risque combiné étant de 2,52 (1,77–3,58) pour les études de cohorte et de 3,04 (1,10–8,43) pour les études cas-témoins. PubMed
Une autre méta-analyse indique un risque relatif de 1,63 (IC 1,25–2,00) pour les sujets ayant une parodontite. PubMed
Une méta-analyse s’intéressant à l’ensemble des risques de stroke a trouvé un risque ajusté de 1,47 (IC 1,13–1,92). PubMed, JVASCSURG
Certaines études nationales plus récentes suggèrent un risque multiplié par 2,14 de développer un AVC chez les patients parodontaux comparés aux non-parodontaux. Lippincott
Enfin, une étude coréenne a montré qu’un détartrage régulier réduisait significativement le risque d’AVC chez les personnes atteintes de parodontite modérée à sévère (HR ajusté ~ 0,40 pour la fréquence régulière vs peu fréquente). e-epih.org
Toutefois, certaines études de type mendélien ne trouvent pas d’association causale entre parodontite et AVC ou maladie coronarienne (OR proche de 1). atherosclerosis-journal.com . De plus, l’hétérogénéité entre études (définition de la parodontite, populations, ajustements) reste un frein à la conclusion définitive.
En résumé : les données supportent une association robuste entre parodontite et risque accru d’AVC, particulièrement ischémique, mais la relation de causalité directe reste encore débattue.
Mécanismes biologiques probables
Comment une infection parodontale locale pourrait-elle influencer le risque d’AVC ? Différents mécanismes physiopathologiques sont proposés :
Inflammation systémique chronique
La parodontite chronique élève les marqueurs inflammatoires systémiques (CRP, interleukines, TNF-α). Ces médiateurs favorisent l’athérosclérose (inflammation de la paroi artérielle), la dysfonction endothéliale, et contribuent à la formation de plaques vulnérables. American Heart Association
Bactériémie et translocation bactérienne
Au cours du brossage, de la mastication ou via les poches parodontales, des bactéries ou leurs produits (LPS) peuvent pénétrer dans la circulation sanguine. Ils peuvent atteindre les parois vasculaires ou les plaques d’athérome, provoquer une activation locale (inflammation, thrombose) et favoriser la rupture de plaque. PMC
Accumulation de pathogènes dans les plaques artérielles
Des études ont retrouvé de l’ADN bactérien parodontal (par exemple Porphyromonas gingivalis) dans les plaques carotidiennes humaines, suggérant que les bactéries parodontales peuvent coloniser les plaques. Cela pourrait les rendre plus instables et sujettes à se rompre. MDPI
Effets sur la coagulation et l’agrégation plaquettaire
L’inflammation systémique peut favoriser l’activation plaquettaire, la formation de caillots et la thrombose (mécanisme central dans l’AVC ischémique).
Interactions avec les comorbidités classiques
La parodontite aggrave ou coexiste avec d’autres facteurs de risque (hypertension, diabète, dyslipidémie). L’interaction de ces mécanismes renforce le risque global d’AVC. BioMed Central
Un article récent suggère que les caractéristiques de la parodontite sévère peuvent être un facteur de risque pour l’AVC aigu. ScienceDirect De plus, des études dans la littérature dentaire soulignent que les valeurs les plus élevées de l’inflammation parodontale coïncident avec des lésions cérébrovasculaires. Frontiers
Limites et nuances de l’association
L’hétérogénéité méthodologique entre les études (critères de diagnostic de la parodontite, ajustement des cofacteurs) affaiblit certaines conclusions.
Le biais de confusion : certains facteurs (tabac, diabète, mode de vie) sont communs à la parodontite et à l’AVC.
Les études observationnelles ne démontrent pas une causalité, seulement des associations.
Les études de randomisation mendélienne n’ont pas toutes confirmé un lien causal significatif. atherosclerosis-journal.com
Malgré ces limites, l’argument biologique et la cohérence des résultats épidémiologiques plaident en faveur d’un rôle contributif de la parodontite dans le risque d’AVC.
Soins professionnels pour traiter la parodontite
Traiter la parodontite efficacement nécessite des interventions professionnelles en cabinet dentaire, souvent combinées avec des thérapies adjuvantes.
Détartrage et surfaçage radiculaire (scaling & root planing)
C’est la pierre angulaire du traitement : éliminer la plaque, le tartre et les bactéries subgingivales. Le surfaçage radiculaire rend la surface radiculaire lisse (moins adhérente aux bactéries) et permet la ré-attache gingivale dans la mesure du possible.
Chirurgie parodontale
Dans les formes plus avancées ou non contrôlées, une chirurgie peut être nécessaire : lambeaux, régénération tissulaire guidée, greffes osseuses, ou réduction de la profondeur des poches.
Thérapies adjuvantes : antibiotiques, antiseptiques, laser, ozone
Antibiotiques locaux ou systémiques : pour cibler les infections bactériennes agressives (en respectant les recommandations pour éviter la résistance).
Antiseptiques (chlorhexidine, peroxyde d’hydrogène, etc.).
Laser ou photodynamique : pour éliminer les bactéries dans les poches profondes.
Ozonothérapie : l’usage de l’ozone (gazeux ou dissous dans l’eau) est de plus en plus exploré comme adjuvant anti-inflammatoire, antibactérien et biostimulant. PMC
Une étude cas-témoins indique qu’Aquolab®, appareil à jet d’eau enrichi en ozone, en complément du surfaçage radiculaire, a permis une réduction significative de la profondeur de poche chez les patients atteints de parodontite modérée à sévère. ResearchGate
Le document technique d’Aquolab souligne les effets anti-inflammatoires, antibactériens et analgésiques de l’ozone, avec une pression d’eau modérée (moins agressive que les jets d’eau traditionnels) pour préserver les tissus délicats. hygiene-precision.com
Suivi périodique et maintenance
Une fois la parodontite stabilisée, le patient doit être suivi régulièrement : contrôles semestriels ou trimestriels, détartrages d’entretien, motivation à l’hygiène bucco-dentaire, et adaptation à l’évolution de la situation parodontale.
Il est intéressant de noter que, selon une étude coréenne, les patients atteints de parodontite modérée à sévère ayant bénéficié d’un détartrage régulier voyaient leur risque d’AVC réduit de manière significative (HR ≈ 0,40). e-epih.org . Cela suggère qu’un bon contrôle parodontal peut jouer un rôle protecteur au-delà de l’oral.
Hygiène dentaire, innovations à l’ozone et prévention
Principes de l’hygiène dentaire pour prévenir ou contrôler la parodontite
Les principes de base restent essentiels :
Brossage régulier : deux fois par jour, avec une technique adaptée (brosse à poils souples, angle correct).
Fil dentaire ou brossettes interdentaires : pour éliminer la plaque entre les dents. attention à leurs utilisations pour ne pas blesser vos gencives.
Hydropulseur / jet dentaire : particulièrement utile pour atteindre les zones difficiles (poches, espaces). Privilégiez un model dont la pression est contrôlée pour ne pas endommager vos gencives.
Bains de bouche antiseptiques (en complément, non en substitution). Attention à la composition, risques d'irritation des tissus.
Contrôles professionnels réguliers : détartres d’entretien, contrôle parodontal.
Arrêt du tabac, gestion du diabète, alimentation équilibrée : pour limiter les cofacteurs.
Cette hygiène rigoureuse permet non seulement de ralentir la progression de la parodontite, mais aussi de diminuer la charge inflammatoire systémique potentielle.
Innovations à l’ozone : jet dentaire, dentifrice et brosse sonique
L’ozone (O₃), à faible dose, possède des propriétés antibactériennes, anti-inflammatoires, antifongiques et immunomodulatrices. Il est étudié comme un adjuvant intéressant dans les soins bucco-dentaires, notamment pour la parodontite. PMC, MDPI
Voici quelques innovations commerciales mentionnées :
Jet dentaire Aquolab à l’ozone
Le jet dentaire à l'ozone d'Aquolab combine un flux d’eau relativement doux avec de l’ozone (eau ozonée), pour irriguer les poches parodontales avec une action antibactérienne et anti-inflammatoire. Il favorise l'oxygénation des tissus et il contribue à la reminéralisation dentaire.
L’efficacité ne repose pas sur la puissance du jet, mais sur l’effet de l’ozone sur les bactéries.
L’usage du jet dentaire d'Aquolab est proposé en usage buccal comme adjuvant dans le maintien de l’hygiène après les soins parodontaux. hygiene-precision.com
Des études (ex : « Effects of an ozonated water irrigator on the plaque index ») rapportent que l’usage de l’eau ozonée améliore certains indices parodontaux (réduction du saignement, de l’indice de plaque) en complément d’un traitement classique. MDPI
Dentifrice Ozonic d'Aquolab à l’ozone
Le dentifrice Ozonic exploite les bienfaits de l’ozone combinés à des agents reminéralisants.
Ses avantages :
Détruit les bactéries pathogènes sans déséquilibrer la flore buccale ;
Renforce l’émail grâce à une formule reminéralisante, douce et naturelle, composée d'huile d'olive, d'ozone, d'hydroxyapatite naturelle (composé naturel des dents) et de sauge ;
Réduit l’inflammation gingivale et prévient les saignements ;
Favorise la blancheur naturelle des dents sans abrasifs agressifs.
Associé à un brossage régulier, il devient un allié redoutable contre la plaque et la mauvaise haleine.
Brosse à dents sonique Aquolab
La brosse à dents sonique d'Aquolab complète parfaitement cette routine.
Grâce à ses vibrations haute fréquence, elle :
Décolle mécaniquement la plaque dentaire ;
Atteint efficacement les zones difficiles d’accès par la formation de microbulles d'oxygène et de dentifrice ;
Stimule les gencives, en les massant, pour une meilleure circulation sanguine ;
Réduit significativement la formation du tartre par la qualité de son mouvement de haut en bas.
Combinée au dentifrice Ozonic et au jet dentaire à l’ozone, elle constitue une routine d’hygiène complète et technologique pour garder des dents propres plus longtemps.
Synthèse et recommandations
Réponse à la question centrale
Oui, il existe des données solides suggérant que la parodontite est associée à une augmentation du risque d’AVC, particulièrement des AVC ischémiques. Cette association est renforcée par des mécanismes biologiques plausibles (inflammation systémique, bactériémie, instabilité des plaques, activation de la coagulation).
Cependant, la preuve d’une relation de cause à effet directe n’est pas encore établie de façon incontestable, en partie à cause des limites méthodologiques des études disponibles et du rôle de nombreux facteurs de confusion. Certaines études de causalité mendélienne n’ont pas trouvé de lien fort.
Néanmoins, dans un cadre de médecine préventive, il est raisonnable de considérer la parodontite comme un facteur de risque potentiel additionnel (et modifiable) dans le contexte des maladies vasculaires cérébrales.
Recommandations pratiques
Pour les praticiens, les patients et les personnes soucieuses de leur santé :
Dépister et traiter tôt la parodontite : un contrôle précoce limite la charge bactérienne, l’inflammation et les dommages tissulaires.
Assurer une hygiène bucco-dentaire rigoureuse : brossage, interdentaire, jets/douche buccale si besoin.
Encourager les innovations utiles (jet ozoné, dentifrices ozonés, brosses soniques) en tant que compléments, mais sans les voir comme substituts aux soins professionnels.
Surveiller les facteurs de risque cardiovasculaires : hypertension, diabète, tabac, cholestérol.
Promouvoir le suivi parodontal de maintenance : contrôler les récidives à long terme.
Faire plus de recherche : en particulier des études randomisées pour tester si la prise en charge parodontale réduirait effectivement le risque d’AVC.
Limites de l’approche actuelle et prudence
L’association parodontite–AVC ne doit pas conduire à surinterpréter les résultats : on ne peut pas affirmer aujourd’hui que traiter la parodontite réduira nécessairement le risque d’AVC dans tous les cas.
Les innovations à l’ozone doivent être utilisées en complément, pas en remplacement des traitements classiques.
Il est essentiel de garder une vision globale : la santé vasculaire dépend de multiples facteurs, et la parodontite n’est qu’un élément parmi d’autres.
Conclusion
La parodontite est une maladie inflammatoire chronique de la cavité buccale dont les conséquences ne se limitent pas aux seules dents : de nombreuses études suggèrent qu’elle augmente le risque d’AVC, très vraisemblablement via des mécanismes inflammatoires, bactériémique et de dysfonction vasculaire. Bien que la causalité directe ne soit pas encore totalement prouvée, le poids des preuves incite à considérer la parodontite comme un facteur de risque modifiable dans une stratégie globale de prévention vasculaire.
Dans ce contexte, les soins professionnels (détartrage, surfaçage, chirurgie selon le cas) restent incontournables, tandis que les innovations à l’ozone (jet d’eau ozonée, dentifrices ozonés, brosses soniques) offrent des perspectives intéressantes en tant que thérapies adjuvantes. Enfin, une hygiène bucco-dentaire rigoureuse, des contrôles réguliers et la gestion des autres facteurs de risque (hypertension, diabète, tabac) demeurent les fondations d’une prévention intégrée.
FAQ – Parodontite et AVC : tout ce qu’il faut savoir
1. Qu’est-ce que la parodontite ?
La parodontite est une maladie inflammatoire chronique des tissus de soutien de la dent (gencive, os, ligament). Elle résulte souvent d’une gingivite non traitée et provoque une destruction progressive des structures autour des dents, pouvant entraîner leur perte.
Elle est due à une infection bactérienne qui déclenche une réponse immunitaire excessive, responsable de la dégradation des tissus.
2. Qu’est-ce qu’un AVC ?
Un accident vasculaire cérébral (AVC) survient lorsqu’une partie du cerveau n’est plus suffisamment alimentée en sang, provoquant la mort des cellules cérébrales.
On distingue :
L’AVC ischémique, causé par un caillot qui bouche une artère cérébrale.
L’AVC hémorragique, causé par la rupture d’un vaisseau sanguin.
Les AVC peuvent entraîner des séquelles neurologiques graves, voire le décès.
3. Existe-t-il un lien entre la parodontite et les AVC ?
Oui. De nombreuses études épidémiologiques et méta-analyses montrent une association significative entre parodontite et risque accru d’AVC, surtout ischémique.
Le risque peut être multiplié par 2 à 3 selon certaines études (PubMed, PMC, Journal of Clinical Periodontology).
Cependant, il s’agit d’une association et non d’une causalité prouvée : la parodontite n’est pas la seule responsable, mais elle semble contribuer au risque global d’accident vasculaire.
4. Comment la parodontite peut-elle influencer le risque d’AVC ?
Plusieurs mécanismes sont proposés :
Inflammation systémique : la parodontite augmente les marqueurs inflammatoires dans le sang (CRP, cytokines), favorisant l’athérosclérose.
Bactériémie : les bactéries buccales peuvent passer dans le sang, coloniser les parois vasculaires et déstabiliser les plaques d’athérome.
Activation plaquettaire : l’inflammation stimule la coagulation et accroît le risque de formation de caillots.
Comorbidités communes : le tabagisme, le diabète et la sédentarité aggravent à la fois la parodontite et le risque d’AVC.
5. La parodontite est-elle un facteur de risque cardiovasculaire reconnu ?
Oui, la Fédération Européenne de Parodontologie (EFP) et l’American Heart Association reconnaissent la parodontite comme un facteur de risque systémique pour les maladies cardiovasculaires et cérébrovasculaires.
Elle fait désormais partie des affections bucco-dentaires à impact systémique avéré.
6. Peut-on réduire le risque d’AVC en traitant la parodontite ?
Les études suggèrent que le traitement de la parodontite (détartrage, surfaçage, soins de maintenance) peut :
Diminuer l’inflammation systémique,
Améliorer la santé endothéliale (des vaisseaux),
Réduire les marqueurs de risque cardiovasculaire.
Une étude coréenne (2023) a même montré que les patients bénéficiant de détartrages réguliers avaient un risque d’AVC réduit de près de 60 % par rapport à ceux non suivis.
7. Quels sont les traitements professionnels de la parodontite ?
Les principales étapes sont :
Détartrage et surfaçage radiculaire (élimination de la plaque et du tartre sous-gingival).
Traitements adjuvants : antibiotiques, antiseptiques, laser, ozone.
Chirurgie parodontale pour les cas sévères (lambeaux, greffes, régénération).
Suivi régulier (tous les 3 à 6 mois).
L’objectif est de stopper la progression de la maladie et de maintenir une flore buccale équilibrée.
8. Comment prévenir la parodontite à la maison ?
Une bonne hygiène bucco-dentaire est la clé :
Brossez-vous les dents 2 fois par jour pendant 2 minutes.
Utilisez du fil dentaire ou des brossettes interdentaires.
Complétez avec un jet dentaire pour éliminer la plaque résiduelle.
Utilisez un bain de bouche antiseptique doux.
Faites un détartrage professionnel tous les 6 mois.
Évitez le tabac et contrôlez votre glycémie (en cas de diabète).
9. Qu’est-ce que l’ozonothérapie dentaire ?
L’ozonothérapie utilise de l’ozone (O₃) pour ses propriétés antibactériennes, anti-inflammatoires et cicatrisantes.
En parodontologie, elle est utilisée sous forme :
D’eau ozonée,
De gaz d’ozone,
De gels ou dentifrices enrichis en ozone.
Elle aide à désinfecter les poches parodontales, à réduire la charge bactérienne et à stimuler la régénération tissulaire.
10. Quels sont les produits innovants à l’ozone pour lutter contre la parodontite ?
💧 Jet dentaire Aquolab à l’ozone
Combine un jet d’eau douce avec de l’ozone pour nettoyer les espaces interdentaires et poches gingivales.
Réduit les bactéries pathogènes et l’inflammation.
Peut être utilisé quotidiennement en complément du brossage.
(Source : Aquolab, étude sur l’efficacité clinique de l’Aquolab®)
🦷 Dentifrice Ozonic (Aquolab)
Formulé avec des composés ozonés aux propriétés antiseptiques. Contient de l'huile d'olive, de la sauges et de l'hydroxyapatite naturelle pour la reminéralisation de l'émail dentaire.
Aide à prévenir la plaque et à apaiser les gencives irritées.
Idéal pour les personnes souffrant de gingivite ou de parodontite débutante.
⚡ Brosse à dents sonique Aquolab
Utilise des vibrations à haute fréquence pour déloger la plaque.
Améliore l’efficacité du brossage et réduit le risque de gingivite.
En combinaison avec un dentifrice ozoné, elle favorise une hygiène parodontale optimale.
11. Les produits à l’ozone remplacent-ils les soins du dentiste en cas de parodontite ?
Non.
Les solutions à l’ozone (jets, dentifrices, brosses soniques) sont des compléments aux soins professionnels.
Elles ne remplacent ni le détartrage, ni le surfaçage, ni la surveillance clinique indispensables dans la prise en charge de la parodontite.
12. Quels sont les signes d’alerte d’une parodontite ?
Gencives rouges, gonflées, qui saignent au brossage.
Mauvaise haleine persistante.
Rétraction des gencives (dents plus longues).
Mobilité dentaire.
Douleurs à la mastication.
En cas de doute, consultez un chirurgien-dentiste ou un parodontiste pour un bilan complet.
13. Quelles sont les personnes les plus exposées à la parodontite ?
Fumeurs,
Diabétiques,
Personnes stressées,
Patients souffrant d’obésité ou de maladies cardiovasculaires,
Sujets âgés ou avec antécédents familiaux de parodontite.
Ces personnes devraient bénéficier d’un suivi parodontal renforcé.
14. Peut-on guérir complètement d’une parodontite ?
La parodontite ne se guérit pas totalement, mais elle peut être stabilisée.
Avec un traitement professionnel adapté et une hygiène rigoureuse à domicile, il est possible de stopper la progression de la maladie et de conserver ses dents sur le long terme.
15. En résumé : pourquoi la santé bucco-dentaire est-elle si importante ?
Parce qu’une bouche saine, c’est :
Moins d’inflammation dans tout l’organisme,
Un meilleur contrôle du diabète,
Un risque cardiovasculaire réduit,
Une meilleure qualité de vie et confiance en soi.
Prendre soin de ses gencives, c’est protéger son cœur et son cerveau 🧠❤️.
Exemple de routine quotidienne pour une hygiène bucco-dentaire impeccable
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